Quand les différents traitements médicaux et le repos n’ont pas pu apporter d’amélioration dans un syndrome douloureux rachidien, soit lombalgie discale, soit lombo-radiculalgie sciatique ou crurale, on peut être amené à prendre la décision de pratiquer une nucléotomie percutanée au laser dans le traitement non chirurgical de cette hernie discale.
Ce traitement consiste en des tirs répétés au laser dans le centre du disque, ce qui a comme effet de vaporiser le centre du disque et donc d’en diminuer la pression sur les éléments péri-discaux.
Avant cette intervention, une visite du médecin anesthésiste est nécessaire car l’intervention est réalisée sous neuroleptanalgésie qui n’est pas une anesthésie générale mais qui permet d’avoir une totale insensibilité avec une présence suffisante pour guider cette opération.
L’intervention a lieu sous contrôle radiologique au bloc opératoire.
Une discographie préalable au laser va permettre de vérifier la réalité de la hernie discale et son caractère symptomatique à la mise en pression discale.
Cette injection se fait par une aiguille et ne nécessite pas d’incision.
Au décours immédiat de l’intervention, la présence en salle de réveil est indispensable pendant une heure puis le patient retourne dans sa chambre dans le service des soins ambulatoires.
Dans l’après-midi, les soins infirmiers seront prodigués et un kinésithérapeute vient montrer les premiers mouvements et mobilisations à faire.
Le patient ressort le soir même avec une ordonnance d’antalgiques et des conseils bien précis pour les jours et les semaines suivantes.
Les suites post-opératoires sont le plus souvent simples et nécessitent une prise d’antalgiques sur les premiers jours et avec une reprise d’activité en fonction du niveau douloureux qui sera jaugé en fonction de chaque patient, de ses impératifs et de sa morphologie.
Il sera ensuite revu au premier mois pour faire le point et démarrer, si possible, la rééducation au plus vite en reprenant des activités plus larges que dans les quatre premières semaines.
Dans 70 à 80% des cas, cette intervention non invasive suffira pour traiter cette hernie discale ; dans le cas contraire, un geste chirurgical de microchirurgie est toujours possible.