Présentation

Les cardiologues interventionnels de la clinique assurent une permanence de soins 24h/24, sur un plateau technique composé de trois salles d’angiographie numérisée équipées d’une installation d’imagerie informatique de pointe. Ils réalisent à la fois des actes à vocation diagnostique (coronarographie, scanner et IRM) ou à vocation thérapeutique en traitant des anomalies structurales cardiaque (fermeture de CIA , d’auricule et TAVI).

Coronarographie

Principe de l’examen

Cet examen permet de faire un bilan précis des atteintes (rétrécissement ou occlusion) de vos artères coronaires pouvant provoquer des douleurs dans la poitrine ou des infarctus du myocarde.

Réalisation de l’examen en pratique:

L’examen se déroule en salle de radio vasculaire sous condition d’asepsie stricte (matériel stérile, port de casaques et de gants stériles, …) La première étape consiste à la ponction d’une artère radiale (au poignet) ou, plus rarement, une artère fémorale (au pli de l’aine) par le cardiologue. Un petit cathéter appelé « désilet » est alors introduit dans l’artère. Ensuite, le cardiologue fait cheminer des sondes jusqu'au cœur pour injecter un produit de contraste iodé directement dans les artères coronaires. Chaque opacification des artères coronaires est filmée sous rayons X. En fin de la procédure, l’infirmier(e) réalise un pansement compressif sur le point de ponction.

Faut-il être hospitalisé ?

Cet examen est le plus souvent réalisé en ambulatoire (entrée et sortie le jour même). Vous pourrez sortir après une surveillance de 4 heures avec le contre rendu d’hospitalisation et éventuellement les nouvelles ordonnances de médicaments

L’examen est il douloureux ?

Cet examen est non douloureux dans la grande majorité des cas mais peut être parfois désagréable. Il se déroule sous anesthésie locale.

Qui est présent pour cet examen ?

Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste sous la responsabilité directe d’un médecin anesthésiste.

Cet examen comporte t il des risques ?

Comme tout geste invasif, cet examen comporte un risque d'incidents mais les accidents graves restent exceptionnels :

  • complications allergiques le plus souvent liées à l'utilisation de produit de contraste. Si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, il faut absolument en informer le médecin.
  • complications au niveau du point de ponction : hématome ou saignement.

Les complications à type d’infarctus, troubles du rythme cardiaque grave, accident vasculaire cérébral ou perforation coronaire sont très peu fréquentes.

Outils disponibles à la clinique pour améliorer l’évaluation des lésions :

  • OCT (Optical Coherence Tomography) : sonde infrarouge permettant de réaliser une analyse  de l’intérieur de l’artère coronaire avec une haute précision (résolution de l’ordre de 10 μm)
  • FFR (Fractional Flow Reserve): mesure de la réserve coronaire par la mesure d’un gradient de pression trans sténotique afin d’en apprécier son retentissement fonctionnelle  

Angioplastie coronaire (avec pose de stent)

Principe de l’examen :

Cette intervention permet de traiter les rétrécissements des artères coronaires par la mise en place de prothèses métalliques (stents). Ce stent est généralement en métal et souvent dit « actif » car recouvert d’un médicament ayant pour but de réduire le risque de récidive du rétrécissement. Ceci permet de rétablir une circulation normale du sang dans les artères coronaires et ainsi une meilleure vascularisation du muscle cardiaque.

L’examen est il douloureux ?

Cet examen est non douloureux dans la grande majorité des cas mais peut être désagréable. Il se déroule sous anesthésie locale.

Réalisation de l’examen en pratique :

Les premières étapes sont identiques à celles de la coronarographie avec ma mise en place du désilet après ponction de l’artère radiale (ou fémorale).

L'angioplastie coronaire consiste à dilater le ou les rétrécissements avec un ballonnet gonflable. Dans la majorité des cas, une endoprothèse (stent) est mise en place à ce niveau. Il s’agit d’une sorte de tube métallique grillagé qui est laissé en place et permet de maintenir l’artère ouverte.

Faut-il être hospitalisé ?

Cet examen nécessite une courte hospitalisation mais il sera nécessaire de rester en surveillance la nuit après l’intervention. La sortie s’effectuera alors le lendemain matin avec le contre rendu d’hospitalisation et les nouvelles ordonnances de médicaments.

Qui est présent pour cet examen ?

Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste sous la responsabilité directe d’un médecin anesthésiste.

Cet examen comporte-t-il des risques ?

Comme tout geste invasif, cet examen comporte un risque d'incidents mais les accidents graves restent exceptionnels :

  • complications allergiques le plus souvent liées à l'utilisation de produit de contraste. Si vous avez déjà présenté des manifestations allergiques, il faut absolument en informer le médecin.
  • complications au niveau du point de ponction : hématome.
  • complications cardiaques : dissection de l’artère coronaire par la sonde ou le ballonet (mais peut être réparé rapidement par un nouveau stent)

Les complications à type d’infarctus, troubles du rythme cardiaque grave, accident vasculaire cérébral ou perforation coronaire sont très peu fréquentes. Exceptionnellement, une chirurgie cardiaque en urgence peu s’avérer nécessaire. Le décès est tout à fait exceptionnel.

TAVI : implantation d’une valve aortique par voie transcutanée.

Indication

Cette intervention permet de traiter le rétrécissement important de la valve aortique. Il s’agit de la valve qui sépare le ventricule gauche (la pompe cardiaque), et qui permet le passage du sang du cœur vers le reste de l’organisme. L’implantation d’une valve artérielle par le pli de l’aine est une méthode alternative à la chirurgie « à cœur ou vert »

L’examen est il douloureux ?

Cet examen est réalisé sous anesthésie locale avec une légère « sédation » qui permet d’être légèrement endormi.

Réalisation de l’examen en pratique :

La première étape consiste à réaliser la ponction de l’artère fémorale et la mise en place d’une sonde d’entrainement dans la veine fémorale pouvant déclencher électriquement des battements cardiaques.

Ensuite, la valve artificielle est montée jusqu’au cœur en coulissant le long d’un long rail métallique rigide. La nouvelle valve est alors implantée directement à l’emplacement de l’ancienne en l’écrasant. La procédure se réalise sous rayon X et à l’aide d’injection de produits de contraste iodé dans l’aorte ascendante. Chaque injection est filmée sous rayons X.

Enfin, à la fin de la procédure, un système de fermeture est mis en place pour « suturer » le trou réaliser dans l’artère fémorale.

Faut-il être hospitalisé ?

Cet examen nécessite une hospitalisation de quelques jours. En général, la sortie possible après une surveillance de 2 ou  3 jours après l’intervention.

Qui est présent pour cet examen ?

Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste et un médecin anesthésiste.

Cet examen comporte t il des risques ?

Du fait d’une amélioration permanente du matériel depuis plusieurs années, les complications deviennent plus rares. Les complications potentielles liées sont : troubles du rythme cardiaque, complications vasculaires au site d’insertion des cathéters (hématome, perforation ou obstruction artérielle pouvant donner lieu à un geste de réparation chirurgical), infarctus du myocarde, embolisation de matériel valvulaire ou de caillots, dissection de l’aorte (déchirure de la paroi aortique), perforation d'une cavité cardiaque, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale, endocardite (infection sur la valve), déplacement de la valve, fuite autour de la valve, dysfonctionnement de la valve, saignement nécessitant une transfusion, nécessité d’une intervention chirurgicale en urgence pour pontage coronarien ou remplacement valvulaire aortique, décès.

Fermeture d’auricule

Indication

Cette intervention permet d’occlure un cul de sac anatomique appelé l’auricule gauche dans lequel se forme la majorité des caillots en cas de fibrillation atriale. Pour éviter la formation de ces caillots responsables d’accident vasculaire cérébral (AVC), un traitement anti coagulant est normalement prescrit. Cependant, en cas de contre-indication au traitement anticoagulant, une fermeture de l’auricule gauche peut être proposée.

L’examen est il douloureux ?

Cet examen est réalisé sous anesthésie générale pour pouvoir réaliser une échographie trans-œsophagienne (3D) durant la procédure.

Réalisation de l’examen en pratique:

La première étape nécessite la ponction de la veine dans le pli de l’aine. Ensuite, un système de fermeture est monté sur un guide métallique jusqu’au cœur au niveau de l’auricule. Il est alors mis en place de telle façon à obstruer totalement le cul de sac.

Faut-il être hospitalisé ?

Cet examen nécessite une courte hospitalisation mais il sera nécessaire de rester en surveillance la nuit après l’intervention. La sortie s’effectuera alors le lendemain matin avec le contre rendu d’hospitalisation et les nouvelles ordonnances de médicaments.

Qui est présent pour cet examen ?

Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste et un médecin anesthésiste.

Cet examen comporte-t-il des risques ?

Il existe un risque d’hématome au niveau du point de ponction veineux.

Beaucoup plus rarement, il existe un risque d’AVC, d’une migration de la prothèse au cours de son déploiement pouvant nécessiter la conversion vers une chirurgie à cœur ouvert et d’un saignement dans l’enveloppe du cœur (péricarde) nécessitant un drainage en urgences.

Fermeture de Foramen Ovale Perméable (F.O.P.)

Indication

Cette intervention permet d’occlure une communication naturelle entre les oreillettes gauche et droite

L’examen est il douloureux ?

Cet examen est généralement non douloureux.

Réalisation de l’examen en pratique :

La première étape nécessite la ponction de la veine dans le pli de l’aine. Ensuite, un système de fermeture en forme de sablier est monté sur un guide métallique jusqu’au cœur. Il est mis alors de part et d’autre du trou afin de le fermer.

Faut-il être hospitalisé ?

Cet examen nécessite une courte hospitalisation mais il sera nécessaire de rester en surveillance la nuit après l’intervention. La sortie s’effectuera alors le lendemain matin avec le contre rendu d’hospitalisation et les nouvelles ordonnances de médicaments.

Qui est présent pour cet examen ?

Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste et un médecin anesthésiste.

Cet examen comporte t il des risques ?

Il existe un risque d’hématome au niveau du point de ponction veineux, fréquent mais bénin.

Beaucoup plus rarement, il existe un risque d’embolie gazeuse pouvant être responsable d’un AVC, d’une migration de la prothèse au cours de son déploiement pouvant nécessiter la conversion vers une chirurgie à cœur ouvert et d’un saignement dans l’enveloppe du cœur (péricarde) nécessitant un drainage en urgences.

Fermeture de Communication Inter Auriculaire (C.I.A.)

Cette intervention permet d’occlure une communication naturelle entre les oreillettes gauche et droite

L’examen est il douloureux ?

Cet examen étant réalisé sous anesthésie générale, il n’est pas douloureux.

Réalisation de l’examen en pratique:

La première étape nécessite la ponction de la veine dans le pli de l’aine. Ensuite, un système de fermeture en forme de sablier est monté sur un guide métallique jusqu’au cœur. Il est mis alors de part et d’autre du trou afin de le fermer.

Faut-il être hospitalisé ?

Cet examen nécessite une courte hospitalisation mais il sera nécessaire de rester en surveillance la nuit après l’intervention. La sortie s’effectuera alors le lendemain matin avec le contre rendu d’hospitalisation et les nouvelles ordonnances de médicaments.

Qui est présent pour cet examen ?

Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste et un médecin anesthésiste.

Cet examen comporte t il des risques ?

Il existe un risque d’hématome au niveau du point de ponction veineux, fréquent mais bénin.

Beaucoup plus rarement, il existe un risque d’embolie gazeuse pouvant être responsable d’un AVC, d’une migration de la prothèse au cours de son déploiement pouvant nécessiter la conversion vers une chirurgie à cœur ouvert et d’un saignement dans l’enveloppe du cœur (péricarde) nécessitant un drainage en urgences.