TAVI : implantation d’une valve aortique par voie transcutanée.
Indication
Cette intervention permet de traiter le rétrécissement important de la valve aortique. Il s’agit de la valve qui sépare le ventricule gauche (la pompe cardiaque), et qui permet le passage du sang du cœur vers le reste de l’organisme. L’implantation d’une valve artérielle par le pli de l’aine est une méthode alternative à la chirurgie « à cœur ou vert »
L’examen est il douloureux ?
Cet examen est réalisé sous anesthésie locale avec une légère « sédation » qui permet d’être légèrement endormi.
Réalisation de l’examen en pratique :
La première étape consiste à réaliser la ponction de l’artère fémorale et la mise en place d’une sonde d’entrainement dans la veine fémorale pouvant déclencher électriquement des battements cardiaques.
Ensuite, la valve artificielle est montée jusqu’au cœur en coulissant le long d’un long rail métallique rigide. La nouvelle valve est alors implantée directement à l’emplacement de l’ancienne en l’écrasant. La procédure se réalise sous rayon X et à l’aide d’injection de produits de contraste iodé dans l’aorte ascendante. Chaque injection est filmée sous rayons X.
Enfin, à la fin de la procédure, un système de fermeture est mis en place pour « suturer » le trou réaliser dans l’artère fémorale.
Faut-il être hospitalisé ?
Cet examen nécessite une hospitalisation de quelques jours. En général, la sortie possible après une surveillance de 2 ou 3 jours après l’intervention.
Qui est présent pour cet examen ?
Sont systématiquement présents : le cardiologue interventionnel responsable, un(e) infirmier(e) spécialisé(e) en cardiologie interventionnelle, un(e) infirmier(e) anesthésiste et un médecin anesthésiste.
Cet examen comporte t il des risques ?
Du fait d’une amélioration permanente du matériel depuis plusieurs années, les complications deviennent plus rares. Les complications potentielles liées sont : troubles du rythme cardiaque, complications vasculaires au site d’insertion des cathéters (hématome, perforation ou obstruction artérielle pouvant donner lieu à un geste de réparation chirurgical), infarctus du myocarde, embolisation de matériel valvulaire ou de caillots, dissection de l’aorte (déchirure de la paroi aortique), perforation d'une cavité cardiaque, accident vasculaire cérébral, insuffisance rénale, endocardite (infection sur la valve), déplacement de la valve, fuite autour de la valve, dysfonctionnement de la valve, saignement nécessitant une transfusion, nécessité d’une intervention chirurgicale en urgence pour pontage coronarien ou remplacement valvulaire aortique, décès.