COREDIA : Une étude sur les techniques de respiration post-opératoire des chirurgies cardiaques.

Etude au 1er décembre.

A la suite d’une chirurgie cardiaque il se peut, dans de rares cas, qu’une complication touche certains patients. Cette complication s’appelle la parésie du diaphragme.

La parésie du diaphragme est un déficit de force musculaire de celui-ci qui mène à des difficultés de respiration. Le médecin va alors prescrire de la CPAP (ventilation en pression positive continue) et des exercices kiné.

L’objectif de la kinésithérapie est de stimuler le diaphragme par des exercices de contracter-relâcher, tout en accompagnant le patient dans sa respiration.

Manipulation d'un patient pour le traitement de la parésie du diaphragme.

Tout d’abord le patient est placé assis ou allongé à 45°, le praticien, face au patient, va effectuer une pression sur les côtes basses du patient pour provoquer une contraction contre résistance à l’inspiration (à chaque cycle respiratoire la résistance est augmentée). Puis il va accompagner en détente l’expiration et répéter ces opérations 3 à 4 fois selon la réaction du patient quant à son confort et sa douleur.

Dans une étude novatrice à l’initiative des kinésithérapeutes Maxence Burelle et Maxime Pascaud, promue par la clinique Ambroise Paré, les effets de cette kinésithérapie sont étudiés sur la récupération du muscle diaphragmatique, évaluée par échographie.

L’objectif est de montrer une amélioration de la récupération du muscle diaphragmatique après cette technique simple et peu couteuse, qui pourrait conduire à un changement des pratiques à l’avenir.